La commune de Léglise peut compter sur un service horticole dynamique, assuré par deux agents : Adrien Gascard et Christophe Pennetreau, habitant à Mellier et travaillant pour la commune depuis, respectivement, 10 et 5 ans. Un service qui travaille au quotidien à l’entretien et à l’embellissement des espaces verts publics.

Un territoire vaste et un travail diversifié

Notre service horticole couvre un territoire étendu, comprenant 29 villages, 7 écoles, une dizaine de cimetières, des églises, des plaines de jeux et de nombreuses parcelles publiques. « On travaille en binôme mais de façon indépendante la plupart du temps. » explique Adrien. « On partage le territoire, chacun gère 14 villages avec son propre véhicule. » Cependant, lorsqu’il s’agit de gros travaux ou de missions hivernales, ils travaillent ensemble pour mener à bien leurs missions.

Le quotidien est rythmé par de nombreuses tâches. « On s’occupe principalement de l’entretien : tondre, débroussailler, tailler, … » explique Adrien. « On suit un circuit en passant dans chaque village tous les 10 à 15 jours. Avant un évènement comme un enterrement ou la rentrée scolaire, on adapte notre horaire pour que les lieux soient impeccables. »

Mais leur mission ne s’arrête pas là. Ils peuvent être amenés à participer à des missions plus ponctuelles, comme le montage de chapiteaux lors d’évènements ou des déménagements dans le cadre d’expulsions. « Cette dernière tâche n’est pas très joyeuse, mais elle fait partie de notre travail. » souligne Adrien.

Les défis d’un métier en pleine évolution

Si l’été est consacré aux espaces verts, l’hiver est dédié aux travaux forestiers. « Quand il n’y a plus de travail horticole, on part en forêt pour aider nos collègues du service forestier. » indique Christophe. « On élague, on coupe les branches mortes, on fait de l’abattage et de la plantation. »

Mais le changement climatique bouleverse leur métier à bien des égards. « Les essences que nous plantons en forêt aujourd’hui, on ne sait pas si elles conviendront demain. Avant, on plantait principalement des résineux comme l’épicéa, car c’était rentable. Mais avec les sécheresses et les parasites comme le scolyte, on peut perdre tout d’un coup. » souligne Adrien. Désormais, ils privilégient la diversité des plantations avec des essences comme le châtaignier, même si leur exploitation reste encore incertaine.

En horticulture aussi, les saisons s’allongent. « Avant, on commençait à tondre en mai et on arrêtait en septembre. Maintenant, la même saison débute en avril et peut durer jusqu’à novembre. » explique Christophe.

Une gestion plus écologique et responsable

La commune a été pionnière dans l’adoption du zéro phyto. « Cela fait 10 ans que nous n’utilisons plus de pesticides. » raconte Adrien. Cette transition demande du travail. « Avant, un simple coup de Roundup suffisait pour garder un cimetière propre. Aujourd’hui, on doit tout faire à la main. » précise Christophe. Pourtant, il y voit aussi des avantages : « On voit des plantes naturelles qui reviennent, c’est un équilibre à trouver. »

Des projets accomplis et d’autres à venir

Adrien et Christophe sont fiers des projets qu’ils ont menés, comme la rénovation du monument aux morts d’Ebly. « C’était un vieux monument qui n’avait jamais été entretenu. Un jour, on a décidé qu’il fallait le refaire entièrement. » raconte Adrien. « Ça tombait bien, car la cérémonie du 11 novembre s’y tenait cette année-là. On a eu le feu vert de la commune et on a tout replanté. »

Quand on leur parle des missions futures, le duo pense aussitôt à ce grand projet pour les écoles : « On va créer des zones d’ombres et reverdir les cours de récréation pour reconnecter les enfants à la nature. » explique Adrien. « Grâce à un subside, on va pouvoir planter des platanes et aménager des espaces naturels. » ajoute Christophe.

Le projet va débuter dans les implantations d’Ebly et de Louftémont puis se poursuivra dans toutes les autres écoles de la commune. « On veut aussi intégrer les enfants dans le processus, pour qu’ils puissent participer à l’embellissement de leur cour de récréation. » souligne Adrien.

Un défi de plus pour le service horticole, qui veille chaque jour à préserver et améliorer le cadre de vie de la commune !